Le motif derrière le meurtre tragique de Moussa Ndiaye, un commerçant de noix de cajou, à Témento (commune de Paroumba, département de Vélingara) a été mis en lumière, révélant une affaire de transaction frauduleuse. L’incident a également conduit au lynchage de Babacar Ndiaye, l’infirmier chef de poste local, accusé du meurtre.
Une transaction commerciale fatale
Les faits remonteraient au 17 mai dernier d’après plusieurs sources concordantes. Moussa Ndiaye avait été attiré au domicile de Babacar Ndiaye par une offre alléchante de 8 tonnes de noix de cajou, évaluée à 4 millions de francs CFA. Confiance faite, le commerçant avait versé une avance de 2 millions de francs CFA.
Le jour du drame, Moussa Ndiaye s’est rendu à Témento pour finaliser le paiement et prendre possession de la marchandise. Malheureusement, il n’est jamais ressorti vivant de la résidence de Babacar Ndiaye. Sa disparition, source d’une inquiétude croissante au sein de sa famille et de son entourage, a rapidement alerté les autorités.
L’enquête révèle l’horreur
L’enquête menée par la gendarmerie de Pakour a rapidement convergé vers Babacar Ndiaye, identifié comme la dernière personne ayant eu un contact avec la victime. Une perquisition minutieuse de son domicile a conduit à une découverte macabre : le corps sans vie de Moussa Ndiaye, dissimulé dans une fosse située derrière les toilettes de la maison.
La révélation de cette atrocité a provoqué une onde de choc et une vive émotion au sein de la population de Témento. La fureur et le désir de justice immédiate ont malheureusement mené à un acte de violence collective. Des habitants, excédés, ont violemment agressé Babacar Ndiaye, le passant à tabac dans des circonstances qui ont fait l’objet d’une large diffusion sur les réseaux sociaux.
Cette affaire souligne l’importance cruciale de laisser la justice suivre son cours et d’éviter toute forme de lynchage, même face à l’horreur d’un tel crime. Les investigations se poursuivent pour établir toutes les responsabilités et faire toute la lumière sur ce drame.
En savoir plus sur KERANOS MEDIA
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
