Le cyclone Chido, d’une violence inouïe, a dévasté Mayotte samedi 14 décembre. On s’attend à un bilan très lourd compte tenu des dégâts catastrophiques causés par des vents atteignant jusqu’à 220 km/h. Les nombreux habitats précaires, surpeuplés, n’ont pas résisté.
Le passage du cyclone Chido a plongé Mayotte dans une crise humanitaire sans précédent. L’archipel, dévasté à 70%, fait face à un bilan humain lourd et à des risques sanitaires majeurs.
Trois jours après le drame, l’accès à l’eau potable et à la nourriture reste problématique pour une grande partie de la population, faisant craindre une famine et la propagation de maladies. Le président du conseil départemental, Ben Issa Ousseni, alerte sur une situation critique et appelle à une mobilisation internationale.
Les secours s’organisent avec l’envoi de renforts et de tonnes de vivres, mais les besoins restent immenses. Le bilan humain, encore provisoire, devrait s’alourdir dans les prochains jours. Pour l’heure, le dernier bilan fait été de 21 morts, de 45 blessés en urgence absolue et de 1 373 blessés en urgence relative.
Face à cette catastrophe, le gouvernement français a annoncé l’envoi du Premier ministre et un déplacement présidentiel dans les prochains jours. Un deuil national sera décrété en hommage aux victimes.
